Parmi les choses qui comptent dans ma vie, il y a bien sur la moto, mais aussi les maquettes et les copains.
Donc, quand je peux associer les trois, je suis un homme comblé.

C'est ainsi que j'ai pu faire plaisir à Jacques Segret, en réalisant une copie au 1/18 de sa 1000GL
J'ai également réalisé pour le DID une copie d'une de ses GUZZI bien particulière.
Je me suis ensuite attaqué à une CX turbo (fin de page) à partir du seul modèle de CX au 1/18éme existant dans le commerce :
J'ai aussi utilisé cette base pour réaliser la Pinpon de Yann Keller
C'est donc tout naturellement que j'ai utilisé ce même modèle pour la Guzjap.
Comme d'habitude, la première étape consiste à désosser complètement le modèle pour faire le tri des pièces à garder et/ou à modifier.
Je vais réutiliser l'ensemble des pièces sauf l’habillage (selle/réservoir et carénage)
Pour la fourche, j'ai conservé celle d'origine ainsi que le té supérieur et les poignées avec leviers après les avoir grossièrement séparées du guidon :
Et j'ai commencé à utiliser un de mes matériaux favoris : le fil de cuivre dénudé et la soudure à l'étain (avec une bonne dose d'huile de coude et de lime d'horloger) :
Toujours avec le même matériel j'ai rajouté les rétros :
Pour la partie cycle, la TURBO possède un amortisseur unique. Il m'a donc fallu confectionner la paire d'amortisseurs d'une CX, toujours avec mon fil de cuivre, des ressorts récupérés sur un mécanisme d'horloge "jetable" et un des tronçons de gaine de ce même fil de cuivre :
Quelques gouttes de colle cyanoacrylate (celle qui vous colle instantanément les doigts

Le garde-boue avant retaillé devrait convenir mais il faudra lui donner l'aspect chromé de l'original (heureusement pour moi, les chromes de la vrai Guzjap ne sont pas des plus étincelants !

La pièce qui identifie immédiatement une CX, c'est le moteur.
Encore faut-il lui donner les attributs qui font sa particularité : le tuyau chromé et les échappements.
Une fois de plus le fil de cuivre dénudé (en différentes sections) est mon ami :
Les pots d'échappement ont été tronçonnés puis réassemblés (toujours à la cyanoacrylate

Toujours avec mon fil de cuivre, j'ai réalisé ce qui distingue la GUZJAP d'une Cx ordinaire comme le pare cylindre ou le porte bagage :
L'ensemble de l'habillage à été modelé dans de la pâte FIMO qui se travaille comme de la pâte à modeler mais qui, une fois passée au four, est suffisamment dure pour être percée ou limée et accepte la peinture avec une bonne accroche (quoique la peinture pour la GUZJAP ....... !

les clignotants et les cadrans ont été récupéré sur une épave dans ma boîte à trésors et simplement collés dans la pâte FIMO après cuisson.
Reste maintenant à peaufiner des détails comme la pédale de sélecteur ou de frein, toujours avec le même fil de cuivre façonné à la pince d'orthodontiste et écrasé au marteau à son extrémité :
On peut maintenant commencer l'assemblage final
et rajouter les éléments manquants : disques de frein(avec des cartes bancaires plastifiées), cache latéraux et top case ( avec la pate FIMO), et bien sur toute la câblerie avec du fil électrique de câblage de circuits électronique de différentes épaisseurs.
L'essentiel est terminé. Il faut maintenant rechercher sur le web tous les autocollants dont est parsemée la GUZJAP et réaliser les logos avec le logiciel "publisher".
Tout ça réduit à la bonne échelle sera imprimé sur des étiquettes autocollantes ou du plastique transparent aux mêmes propriétés................
.............pour finalement être collé aux bons endroits sur la maquette.
J'ai utilisé comme modèles les photos que j'avais prises aux BAYOUX 2017 (l'idée me trottait déjà dans la tête).
Comme la GUZJAP est en évolution perpétuelle, il est possible que certains détails ne soient plus d'actualité, mais il y a une chose où j'étais certain d'avoir bon, c'est la couleur.
Alors je l'ai peinte en noir mat ! ! !


