De retour de CADOURS après une belle journée ...............mouvementée.
Dès notre arrivée matinale, nous installons le campement du PTR (PapyTwin Racing) :
Ce n'est pas encore un semi-remorque de MotoGP mais on est quand même bien contents d'être là : ça se voit non ?
Après avoir été regarder tourner les premières voitures ....
C'est la premier roulage moto qui commence :
La première séance fut consacrée à rouler avec Jean Marc, qui découvrait le circuit, pour lui montrer les trajectoires particulières de certains virages que je connaissais pour avoir déjà roulé ici l'année dernière.
Pour la deuxième séance, j'avais confié l'appareil photo à mon ami Pierrot (oui, oui, c'est son vrai prénom !
) venu en spectateur.
S'il maîtrise les photos statiques, (c'est lui qui a pris la précédente), son manque de connaissance des spécificités de mon appareil ne lui a pas permis de maîtriser de la même manière les photos en mouvement
, mais je vous la mets quand même (vous comprendrez pourquoi plus loin).
La petite arsouille avec la XS 650 puis un peu plus tard avec la SUZUKI RGV furent de très bons moments, et j'ai bien fait d'en profiter car ce fut mon dernier roulage de la journée.
En effet, à la fin de la séance, une soudaine perte de puissance m'empêchait de dépasser 5000 tr/mn !
Ça ressemblait farouchement à un défaut d'alimentation de carburant (comme les premiers symptômes d'une panne sèche) et, après avoir contrôlé l'arrivée d'essence aux carbus à mon retour "au stand", j'ai immédiatement pensé au tristement célèbre défaut de mise à l'air du bouchon de réservoir.
J'ai donc décidé d'attendre le prochain roulage, et, quand les symptômes réapparaitraient, d'ouvrir le bouchon de réservoir en roulant pour vérifier mon hypothèse.
Hélas, dès les premiers mètres de la séance suivante le problème était le même, tous mes espoirs s’écroulaient donc et j'ai du me résoudre à rentre prématurément au stand, et le DARK KNIGHT a passé le reste de la journée tout seul sous l'auvent !
Les pétarades qui accompagnaient mes piètres montées en régime m'ont évoqué aussitôt les bobines de charge des condensateurs du CDI qui rendent l'âme............................... et l'IGNITECH que je possède et qui résout ce problème en moins de 5mn est resté bien rangé sur une étagère au fond de mon garage !
Ce qui me permet de répondre à la question de Sylvie un peu plus haut
sylvie a écrit :et qui vous prendra en photo ?????
Ben moi pardi, puisque je suis maintenant disponible !
Et j'ai commencé ........... par les voitures.
rassurez-vous, pas toutes (il y en avait beaucoup) mais simplement mes coups de cœur.
Et en premier cette HONDA S800 des années 60 avec son quatre cylindres à air qui prenait plus de 8000 tours dans un miaulement aigu (un moteur de moto quoi !
)
Ou cette PORSCHE Speedster moderne dont le propriétaire à supprimé le pare brise pour le remplacer par un petit saute vent qui évoque immanquablement la PORSCHE Spyder de James DEAN (toute ma jeunesse !
)
Et j'ai aussi longtemps tourné autour de cette SIMCA 8, à contempler sa carrosserie tout aluminium, ne sachant pas qu'est-ce qui était le plus extraordinaire : la ligne épurée ou l'extraordinaire travail de chaudronnerie que représente un tel chef d’œuvre.
Et la dernière sous forme de devinette :
vue de derrière d'abord :
Ça ressemble à une anglaise, mais est-ce que le tableau de bord le confirme ?
Jean Marc ( à l’arrière plan) semble plus étonné par le moteur, et on le comprend : huit cylindres en ligne, 2300cc de cylindrée, un compresseur volumétrique derrière un carbu double corps inversé et 175 CV, le tout en 1934 !
Et enfin, la calandre nous dit tout :
Il s’agit en effet d'une italienne : une ALFA ROMEO "Mille Miglia" produite de 1931 à 1934 à 188 exemplaires.
Suffit pour les autos, voyons quelques motos.......italiennes aussi avec ces deux GUZZI :
Si la base est commune, la philosophie est radicalement différente.
Pourtant, elles ont tourné toutes les deux et il n'est pas difficile de deviner qu'elle était la plus rapide ?
Quelques illustrations du plateau hétéroclite mais dont tous les propriétaires sans exceptions étaient très sympa :
Mais place à l'action : malgré la frustration de rester en bord de piste j'ai quand même fait quelques photos des copains en action :
Avec une attention toute particulière pour notre ami jean Marc qui a bien dégourdi les bielles de son Z400 KAWA.
C'est ainsi que s'est terminée cette belle journée.
Le lendemain, à l'atelier, après avoir systématiquement remplacé sans succès toutes les pièces de l'allumage (CDI, IGNITECH, bobines, antiparasites, bougies), voilà ce que j'ai trouvé dans le gicleur principal du carbu droit :
Où comment un bout de plastique minuscule peut ruiner une belle journée ! ! !
Vous comprendrez aisément que j'ai une revanche à prendre : j'y retourne l'année prochaine !
