Agrandissement de réservoir
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- jeag
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Agrandissement de réservoir
Voilà, il y a quelques temps déjà, plusieurs discussion sur le forum ont tourné autour de l'autonomie des réservoirs de nos CX, en particulier des customs.
Bien que ma "petite" 400c me permette de faire environ 220km avec un plein, en roulant cool (c'est à dire en ne violant pas trop les limitations de vitesse), je me suis mis en tête d'augmenter son rayon d'action.
Les photos de Thierry d'Allemandes avec leurs réservoirs plus gros m'ayant inspiré, j'ai entrepris d'entreprendre le vieux réservoir esquinté de custom qui trainait par là. Le pauvre, lui qui avait déjà subit les outrages de la résine quand il m'avait servi de moule pour faire le dosseret de ma selle monoplace (voir ici), il allait succomber sous les assauts de ma disqueuse.
N'ayant aucune crainte de déflagration des vapeurs d'essence, puisqu'il est ouvert aux 4 vents depuis 6 ou 7 ans, ni de me louper et de le bousiller définitivement, je me suis lancé.
Ah oui, petite précision, je ne suis ni carrossier ni tôlier formeur, donc les méthodes que j'utilise sont empiriques et directement inspirées par ce qui me traine sous la main, enfin dans l'enchevêtrement de bric-à-brac qui me sert de garage:
Première étape: dessiner les lignes de coupe qui vont conditionner la forme finale de réservoir.
Comme on peut le deviner en voyant ces traits, je vais laisser une sorte d'écope pour les genoux. L'adhésif d'emballage marron est ce qui reste du moulage du dosseret.
A l'ouverture, on constate qu'il est rouillé de partout, mais de manière inégale, comme s'il y avait eu un semblant de traitement à la résine. J'attaque le tout à la brosse rotative pour mettre la tôle à nu, quand le réservoir sera fini, je lui ferais une protection restom.
Voilà tout est ouvert et écarté, on devine déjà les lignes du résultat, tous les vides seront à combler avec de la tôle de même épaisseur.
Par un heureux hasard, les paraboles des antennes satellites bas de gamme (peut-être les haut de gamme aussi, mais je n'en ai pas) sont faites dans de la tôle d'acier similaire. Finalement celle qui m'encombre depuis quelques années et que je gardais sans trop savoir pourquoi va enfin avoir son utilité. Quand on voit le prix de l'acier aujourd'hui, je suis content de l'avoir gardé, comme je le dis toujours à ma chère et tendre: où tu vois un tas de truc inutiles, moi je vois de la matière première.
Et oui, je suis adepte convaincu d'Anaxagore de Clazomènes dont la formule fut popularisé par Lavoisier (rien ne se pert...)
Bien que ma "petite" 400c me permette de faire environ 220km avec un plein, en roulant cool (c'est à dire en ne violant pas trop les limitations de vitesse), je me suis mis en tête d'augmenter son rayon d'action.
Les photos de Thierry d'Allemandes avec leurs réservoirs plus gros m'ayant inspiré, j'ai entrepris d'entreprendre le vieux réservoir esquinté de custom qui trainait par là. Le pauvre, lui qui avait déjà subit les outrages de la résine quand il m'avait servi de moule pour faire le dosseret de ma selle monoplace (voir ici), il allait succomber sous les assauts de ma disqueuse.
N'ayant aucune crainte de déflagration des vapeurs d'essence, puisqu'il est ouvert aux 4 vents depuis 6 ou 7 ans, ni de me louper et de le bousiller définitivement, je me suis lancé.
Ah oui, petite précision, je ne suis ni carrossier ni tôlier formeur, donc les méthodes que j'utilise sont empiriques et directement inspirées par ce qui me traine sous la main, enfin dans l'enchevêtrement de bric-à-brac qui me sert de garage:
Première étape: dessiner les lignes de coupe qui vont conditionner la forme finale de réservoir.
Comme on peut le deviner en voyant ces traits, je vais laisser une sorte d'écope pour les genoux. L'adhésif d'emballage marron est ce qui reste du moulage du dosseret.
A l'ouverture, on constate qu'il est rouillé de partout, mais de manière inégale, comme s'il y avait eu un semblant de traitement à la résine. J'attaque le tout à la brosse rotative pour mettre la tôle à nu, quand le réservoir sera fini, je lui ferais une protection restom.
Voilà tout est ouvert et écarté, on devine déjà les lignes du résultat, tous les vides seront à combler avec de la tôle de même épaisseur.
Par un heureux hasard, les paraboles des antennes satellites bas de gamme (peut-être les haut de gamme aussi, mais je n'en ai pas) sont faites dans de la tôle d'acier similaire. Finalement celle qui m'encombre depuis quelques années et que je gardais sans trop savoir pourquoi va enfin avoir son utilité. Quand on voit le prix de l'acier aujourd'hui, je suis content de l'avoir gardé, comme je le dis toujours à ma chère et tendre: où tu vois un tas de truc inutiles, moi je vois de la matière première.
Et oui, je suis adepte convaincu d'Anaxagore de Clazomènes dont la formule fut popularisé par Lavoisier (rien ne se pert...)
Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l'Etat te le demande. (Albert Einstein)
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Et un ripage de mulot plus tard (oui j'ai cliqué envoyer au lieu de prévisualisation), voilà la suite:
si ça parait très rapide en fait ça ne l'est pas, j'ai commencé ce "chantier" pendant les vacances de noël, et je n'ai pas forcément beaucoup de temps à y consacrer, en tout cas je ne peux pas y toucher toutes les semaines.
Deux petits boomerangs de tôles sont en place pour les genoux, ça rigidifie déjà bien les côtés. C'est joli, mais je les reprendrais plus tard car leur forme n'est pas tout à fait adapté pour la jointure de la tôle supérieure, mais sur le moment je ne m'en suis pas encore aperçu.
Je soude tout ça en points de chainette au poste mig à fil fourré. J'en ai un sans bobinage, avec technologie inverter qui permet d'avoir une intensité très basse sans problème d'amorçage, qui autorise la soudure sur tôles fines.
Ce n'est pas bien beau, mais la disqueuse est mon amie
Sur le devant, des triangles de tôle bombés sur une vieille boule d'attelage caravane viennent fermer le bas.
Tout ce qui concerne la partie basse est désomais terminé (c'est ce que je croyais)...
Eh! Zavez vu comme je ménage le suspense...
si ça parait très rapide en fait ça ne l'est pas, j'ai commencé ce "chantier" pendant les vacances de noël, et je n'ai pas forcément beaucoup de temps à y consacrer, en tout cas je ne peux pas y toucher toutes les semaines.
Deux petits boomerangs de tôles sont en place pour les genoux, ça rigidifie déjà bien les côtés. C'est joli, mais je les reprendrais plus tard car leur forme n'est pas tout à fait adapté pour la jointure de la tôle supérieure, mais sur le moment je ne m'en suis pas encore aperçu.
Je soude tout ça en points de chainette au poste mig à fil fourré. J'en ai un sans bobinage, avec technologie inverter qui permet d'avoir une intensité très basse sans problème d'amorçage, qui autorise la soudure sur tôles fines.
Ce n'est pas bien beau, mais la disqueuse est mon amie
Sur le devant, des triangles de tôle bombés sur une vieille boule d'attelage caravane viennent fermer le bas.
Tout ce qui concerne la partie basse est désomais terminé (c'est ce que je croyais)...
Eh! Zavez vu comme je ménage le suspense...
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En rallongeant la tôle supérieure pour qu'elle aille rejoindre les côtés, je n'avait pas pensé que la prolongation de la courbure allait la réhausser.
J'ai dû reprendre les "boomerangs" pour les prolonger jusqu'à la base.
Ca, c'est le travail du jour,... vive les rtt!
Le plus chiant à former à été le bout de tôle de devant, il est à double courbures contraires, c'est à dire concave dans un sens et convexe dans l'autre. Là encore, la boule de caravanne en a reçu plein a tronche.
Voilà il reste encore pas mal de boulot, mais on commence à bien cerner le résultat, j'espère en tirer 2-3 litres de plus que d'origine.
J'ai dû reprendre les "boomerangs" pour les prolonger jusqu'à la base.
Ca, c'est le travail du jour,... vive les rtt!
Le plus chiant à former à été le bout de tôle de devant, il est à double courbures contraires, c'est à dire concave dans un sens et convexe dans l'autre. Là encore, la boule de caravanne en a reçu plein a tronche.
Voilà il reste encore pas mal de boulot, mais on commence à bien cerner le résultat, j'espère en tirer 2-3 litres de plus que d'origine.
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As far as I know about 18 litresIvolatyl a écrit :C'est clair que c'est impressionnant d'effort. J'espère que tu gagneras plus que 3l. En tout cas chapeau bas, je suis totalement incapable de faire pareil. Je vais choisir la facilité et opter pour un réservoir de routière.
A ce propos un réservoir de GL c'est combien de litre?
GL woman
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L'intéressant là-dedans n'est pas la capacité accrue, mais la concrétisation d'une idée avec l'acquisition d'un savoir-faire, sans compter l'aspect purement égocentrique de la satifaction d'avoir un objet unique fait sur mesure.Dannie a écrit :... tout ce boulot de ouf pour 2/3 litres de plus...
Et puis, c'est ça qu'on appelle du loisir.
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Excusez-moi, j'exprimais (maladroitement) une certaine forme d'enthousiasme.jeag a écrit :L'intéressant là-dedans n'est pas la capacité accrue, mais la concrétisation d'une idée avec l'acquisition d'un savoir-faire, sans compter l'aspect purement égocentrique de la satifaction d'avoir un objet unique fait sur mesure.Dannie a écrit :... tout ce boulot de ouf pour 2/3 litres de plus...
Et puis, c'est ça qu'on appelle du loisir.
Bisou
GL woman
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Non, non, je n'ai pas à recevoir d'excuses.
J'ai peut-être répondu plus sêchement que je ne le voulais, comme quoi; nous sommes plusieurs maladroits du clavier, ici.
Cependant la question peut légitimement se poser: qu'est-ce qui nous pousse à vouloir rouler "différend"?
Car même si j'ai tendance à pousser ce principe à son paroxysme, aidé par certaines aptitudes manuelles, nous sommes tous ici plus ou moins dans le même bain. Sinon, nous roulerions tous en Sv 650, ER6 ou burgman 500...(ah l'horreur)
Est-ce, outre l'aspect économique, une réelle inadéquation des produit actuels ou une volonté de se singulariser par rapport à la "masse"?
En ce qui me concerne, quelles que soient les époques, j'ai toujours aimé les vieux véhicules. Mais je ne sais toujours pas si c'est parce que j'attends qu'ils soient à ma portée financière ou si c'est parce qu'il me faut du temps pour m'habituer à une nouveauté... Ceci dit je passe toujours beaucoup de temps à modifier ce que j'ai pour l'adapter à ma convenance.
Et comme je commence à avoir mal à la tête je vais retourner taper dans de la tôle.
J'ai peut-être répondu plus sêchement que je ne le voulais, comme quoi; nous sommes plusieurs maladroits du clavier, ici.
Cependant la question peut légitimement se poser: qu'est-ce qui nous pousse à vouloir rouler "différend"?
Car même si j'ai tendance à pousser ce principe à son paroxysme, aidé par certaines aptitudes manuelles, nous sommes tous ici plus ou moins dans le même bain. Sinon, nous roulerions tous en Sv 650, ER6 ou burgman 500...(ah l'horreur)
Est-ce, outre l'aspect économique, une réelle inadéquation des produit actuels ou une volonté de se singulariser par rapport à la "masse"?
En ce qui me concerne, quelles que soient les époques, j'ai toujours aimé les vieux véhicules. Mais je ne sais toujours pas si c'est parce que j'attends qu'ils soient à ma portée financière ou si c'est parce qu'il me faut du temps pour m'habituer à une nouveauté... Ceci dit je passe toujours beaucoup de temps à modifier ce que j'ai pour l'adapter à ma convenance.
Et comme je commence à avoir mal à la tête je vais retourner taper dans de la tôle.
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- Fred La Muppet
- Fred la Muppet CX 650
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Fred la muppet
CX650E de 1986 - VENDUE
pan european 1100 ST de 1997
125 CMT de 1979 (pas roulante et partie avec son proprio (paix à son âme) ...)
https://www.facebook.com/fredlamuppet
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- jeag
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Boah, un crayon et une bonne cisaille et ça roule.
Voilà l'avancement du jour; les deux petits tronçons de sphère sont en place, il ne reste qu'un bout du couvercle à finir.
Normalement, ça devrait être chose faite demain, mais pour la fermeture définitive, il faudra attendre un peu, car j'ai pas mal de soudures à reprendre, à meuler, et encore un peu de nettoyage de l'intérieur.
Voilà l'avancement du jour; les deux petits tronçons de sphère sont en place, il ne reste qu'un bout du couvercle à finir.
Normalement, ça devrait être chose faite demain, mais pour la fermeture définitive, il faudra attendre un peu, car j'ai pas mal de soudures à reprendre, à meuler, et encore un peu de nettoyage de l'intérieur.
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- PapyTwin
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Alors là ......j'adore !
Et puis j'adore tout : l'idée, le savoir-faire et l'ingéniosité qui ont présidé à la réalisation, l'utilisation de matériaux de récup et par dessus tout la philosophie qui sous-tend le truc : le plaisir de la réalisation perso pour rouler "différent".
Et aussi l'excuse foireuse pour entreprendre le travail : je veux gagner un peu d'autonomie.
Pour ça, certains te l'on rappelé ici, il y avait beaucoup plus simple mais ....tellement moin excitant !
Bravo pour le boulot et surtout merci pour nous faire partager cette entreprise tellement "exotique"
Et puis j'adore tout : l'idée, le savoir-faire et l'ingéniosité qui ont présidé à la réalisation, l'utilisation de matériaux de récup et par dessus tout la philosophie qui sous-tend le truc : le plaisir de la réalisation perso pour rouler "différent".
Et aussi l'excuse foireuse pour entreprendre le travail : je veux gagner un peu d'autonomie.
Pour ça, certains te l'on rappelé ici, il y avait beaucoup plus simple mais ....tellement moin excitant !
Bravo pour le boulot et surtout merci pour nous faire partager cette entreprise tellement "exotique"